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Qui suis-je?

 

Qui suis-je ?

Je vais faire 43 ans, je suis maman de 3 enfants et je suis psychomotricienne.

 

C’est ce cocktail qui me définit aujourd’hui.

 

Car c’est parce que j’ai 3 enfants que je suis la professionnelle que je suis. Et c’est parce que je suis la professionnelle que je suis, que je suis la maman que j’aime être actuellement.

Pour moi tout est intriqué. Et l’un fait miroir à l’autre.

Très tôt, j’ai fait le choix de réfléchir sur l’éducation ; d’ailleurs je pensais être destinée à être professeurs des écoles, pour cela je suis partie faire des études de psychologie. L’idée était de comprendre l’enfance, la meilleure façon à m’y adapter professionnellement pour pouvoir les accompagner dans leurs apprentissages.

Fin de maîtrise, toujours pas de concours réussi, je prends conscience que plus qu’un an et je suis psychologue et ahhhh !! Non je ne suis pas prête ! et un grand déclic avec la rencontre du métier de psychomotricien.

 

Un sacré parcours s’est alors ouvert devant moi, il a été assez tortueux, mais tellement riche d’apprentissages.

 

1ere étape marche arrière : remise à niveau au bac scientifique, école préparatoire aux concours, et réussite aux concours à l’école de psychomotricité de  Paris.

 

J’ai alors 30 ans quand je sors de 3 années d’études avec une grande envie de travailler auprès des bébés, de la petite enfance et de l’enfance.

Pas encore diplômée,  mon premier poste m’est proposé, en pédo-psychiatrie : d’une richesse incroyable sur la réflexion de l’impact de nos mots, de nos gestes et ce que cela peut déclencher chez l’autre. Avec une équipe « porteuse  de bienveillance Â». J’ai énormément appris et le chemin du respect de l’autre tel qu’il est, avec les ressources qu’il a, se dessine.

5 années après, je décide de voler de mes propres ailes et le libéral me fait de l’œil.

 

Je me forme au portage du bébé, je passe un D.U grossesse et premiers âges, et j’intègre le réseau des P’titmip. Espérant travailler avec la population de la petite enfance. Et finalement ceux sont les vacations que je propose aux crèches et au RAM du secteur, qui me permettent enfin d’atteindre cette population.

 

En libéral, j’accueille beaucoup d’enfants en difficulté scolaire, d’autres souffrant de troubles du sommeil, migraines invalidantes et des adolescents en rupture avec « le système Â».

Ces rencontres m’ont permis de voir que fondamentalement ils avaient pour dénominateurs communs un manque de confiance en soi, une estime de soi fragile voire inexistante, des émotions refoulées ou inexprimées et des parents aimants certes, mais aussi en détresse que eux, face à ces difficultés.

J’ai donc fait beaucoup d’accompagnement de soutien à la parentalité. Même si je passai un grand temps de jeu avec les enfants (et oui il ne faut pas oublier que c’est aussi ça le métier de psychomotricien : jouer toute la journée !!!), l’avancé était possible qu’avec un accompagnement bienveillant de l’environnement de l’enfant.

Faire en sorte que la difficulté ne soit plus un handicap mais un atout ! Là, a toujours était mon défis, je crois. Arriver à composer avec ce qu’on est, comment on est fait et pas avec ce qu’on aimerait être.

J’ai tellement renoncé à la négation, que je ne sais plus tourner une phrase à la négative.

Voir le positif dans toutes situations et comprendre que la difficulté d’un jour, deviendra la force du lendemain.

Et puis la formation vient à moi. Et là, non pas sans trac, sans peur, je franchis le cap. Je commence timidement, parler et apprendre à des professionnels médicaux…. Oulàlà... et bien vous savez quoi j’y ai pris beaucoup de plaisir. (Si bien que dans les formations que j’anime j’ai actuellement très souvent des médecins présents. Bon ça met la pression, mais je le dis ouvertement….)

 J’ai déjà 2 enfants quand des évènements de vie viennent me faire toucher du doigt une panoplie d’émotions fortes et douloureuses. Cependant, je dois rester maman et essayer de l’être du mieux que je peux.

Je rencontre alors une série de personnes qui m’ont permis de sortir de cet état de l’accueillir, de lui dire merci et de le transformer.  Voilà le chemin de la bienveillance envers moi-même s’ouvre et celui du jugement et de la critique se ferme peu à peu.

J’apprends à m’écouter vraiment, à me reconnecter à mes sensations, à mes émotions à ce que je vis intérieurement  pour pouvoir m’accueillir et m’ajuster à l’autre.

 

Aujourd’hui, je suis maman de 3 enfants et je suis l’épouse d’un homme qui me soutient  depuis 25 ans : tous nos moments de vie sont des richesses du quotidien me permettent de grandir tous les jours personnellement; et c’est aussi cette personne que je suis et les expériences que je vis qui me permettent d’être la professionnelle que je suis.

 

J’aime beaucoup cette phrase de Catherine Guéguen : « nous transmettons en priorité à l’enfant  ce que nous sommes, notre façon d’être Â»p 50 Pour une enfance heureuse.

 

L’enfant est en apprentissage constant, il ne peut l’être que si nous aussi adulte, nous le sommes.

 

Comme dans tout apprentissage, cela peut être facile parfois, plus difficile voire laborieux défois. De nos erreurs sortent de grandes richesses. A nous de savoir les transformer, les accepter et les réparer.

 

Je n’ai jamais autant appris  de ma vie et j’apprends tous les jours de toutes les expériences que m’offrent la vie.

 

Je suis fan des neuro-sciences affectives alors que les sciences «étaient  mes matières redoutées Â». Bon à la fois, il a fallu presque 28 ans avant que  je prenne du réel plaisir à apprendre. Et oui quand j’ai découvert les méthodes d’apprentissage qui me convenaient le mieux, oups à partir de là,  Ã§a a glissé, le plaisir était là, enfin !!!! Apprendre avec Facilité et Plaisir !

 

J’ai maintenant envie de transmettre tout ce que j’ai appris de moi, des enfants qui ont croisés mon chemin, des parents qui se sont confiés en toute authenticité, des copines et amies qui m’ont propulsée et des livres, pour permettre aux enfants d’être le mieux accompagnés dans leur chemin d’apprentissage.

 

 Pour cela je m’adresse aujourd’hui aux « accompagnateurs Â» de leur vie (enseignants, éducateurs, assistantes maternelles, animateurs…) en leur proposant des formations, des interventions, de l’accompagnement à leur réflexion; et je leur dis merci de la confiance qu’ils m’accordent ; j’ai toujours fait en sorte que mes formations soient ludiques, explicatives et pratiques.

Je prends tellement de plaisir à comprendre et à me donner les moyens d’y répondre, c’est pour cela que ma prochaine destination est une formation de massage-école.

 

Je ne pouvais pas faire autrement, maintenant que je sais que pour apprendre les enfants ont besoin de relation apaisées et apaisantes.

 

Aussi j’ai envie de sensibiliser les « accompagnants des enfants Â» à tous ces outils et leur faire saisir l’intérêt réel qu’il y a derrière cette routine ou ces massages-détente. L’importance fondamentale du toucher bienveillant et respectueux, pas seulement sur l’instant mais au-delà, dans le respect de leur corps en étant à son écoute et en restant acteur et propriétaire pour la vie. En comprenant comment ça se passe à l’intérieur et à le mettre en mot, pour l’exprimer et être compris.

 

Voilà ce qui amène aujourd’hui ces mots à être sous vos yeux.

 

Au plaisir de notre rencontre.

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